La RGPP en matière d’emploi public, c’est l’aggravation des suppressions de postes qui atteignent un niveau sans précédent. Au rythme actuel, c’est la disparition de 300.000 emplois de 2003 à 2011 dans la Fonction publique de l’Etat. Cette véritable saignée ne peut que conduire à de nouvelles détériorations des conditions de travail des agents et préparer de nouvelles privatisations.
L’argumentation comptable et l’intérêt du contribuable ne sont pas recevables, 2 exemples :
avec le calcul en ETP, nous le constatons à Météo France, on va jusqu’à justifier la création d’un poste d’IPC par la suppression d’un poste de catégorie B voire C,
d’autre part les millions dilapidés pour METNEXT et la priorité accordée aux filiales que nous dénonçons.
Nous pourrions imaginer de revoir les politiques publiques avec comme objectif l’intérêt général et s’appuyant sur un débat démocratique. Nous en sommes bien loin !
Je remarque que dans d’autres secteurs ; recherche , statistique publique ... l’encadrement supérieur réagit et des avancées sont obtenues. Je m’étonne de l’immobilisme de la quasi totalité de nos directeurs dont la posture s’apparente plus à celle d’une plante verte !
Pour ce qui est de la concertation, pour nous sur le site de Toulouse elle s’est traduite par l’intervention des casqués le 14 octobre 2008 et maintenant un marché public pour sécuriser le site de la météopole avec des vigiles et des chiens. Quelle est la position de la direction sur ces dérives sécuritaires d’un autre temps ?
Michel Edwell